La pauvreté persistante, le sous-développement économique, les inégalités socioéconomiques accrues, l'instabilité politique et les conflits à répétition sont les principales conséquences de la mauvaise gouvernance, l'affaiblissement de l'État ainsi que de la corruption systémique que connaissent la République Démocratique du Congo en particulier et l'Afrique en général.

La République Démocratique du Congo et l'Afrique devraient se construire sur les fondements de la liberté, de la démocratie et du développement humain durable reposant sur '‘ l'éducation qui est un droit humain avec un immense pouvoir de transformation '' comme le reconnait Kofi Annan.

Même s'il y a encore beaucoup à faire pour relever le taux d'alphabétisation en RDC et dans beaucoup d'autres pays d'Afrique, on note néanmoins que jusqu'en 2022, le taux d'alphabétisation a atteint 80,54%des congolais âgés de plus de 15 ans. Avec ces statistiques, il se dégage également le constat selon lequel la gestion de la chose publique semble être portée par la classe intellectuelle mais, que le changement reste toujours utopique...! Ceci témoigne que l'éducation qu'on donne aux peuples congolais et africains pour assurer son développement de manière durable est déficitaire. Mais, déficitaire de quoi ?

La perception du développement par François Perroux comme une ''Combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement, son produit global réel'' nourrit notre perception qui est celle de penser que la problématique du sous-développement de la RDC et de l'Afrique en général repose sur la crise du leadership intègre et d'une élite intellectuellement, civiquement, politiquement et moralement responsable ; gage stratégique de la formation de ALGI pour doter la nation congolaise et les nations africaines de leaders intègres agissant au service des citoyens.